En des contrées où je ne suis pas
La mort cisaille les invisibles fils de la vie
Moissonne les âmes rongées par les vers avant le trépas
Et accueille en son royaume ces mortels zombies
Les testaments pleuvent et les larmes n'existent pas
Que la douleur soit juste dans la demeure qui vous flétri
Que vos dépouilles soit généreuses envers moi
Qu'elle me lègue encore quelques vers pour mes écrits
Pour tous ces morts et toutes ces âmes errantes
Voici quelques lyrismes macabres que j'invente
Pour mes morts et ceux de l'humanité
Ces sinistres inconnus qui nourrissent mon écriture
Ces muses funèbres qui reposent dans la terre glacée
Ces sources d'inspiration qui pourrissent dans la moisissure